mercredi 18 janvier 2017

Une place à prendre

de J.K. Rowling



Voici donc une étude de moeurs à l'anglaise, mais ni ironique, humour anglais à l'appui, ni psychologique, avec science du détail.
Que reste-t-il alors ? Une aquarelle un peu stéréotypée au lieu d'une lourde huile typée ou d'une esquisse amusante. C'est un genre qu'on peut aimer, qu'on apprécie sans doute autrement assaisonné chez Jonathan Coe, ou autrement détaillé et documenté, fouillé et passionnant chez Elisabeth George et Ruth Rendell.
On n'échappe pas aux lieux communs donc (on se drogue parce qu'on a été violé, on est violé parce qu'on vit dans une cité, on vit dans une cité parce qu'on est drogué... on est un potentat local donc on est gros et on a une maitresse, on est femme au foyer, donc on est neurasthénique et/ou hystérique, mais fidèle au poste, on est adopté donc forcément malfaisant, etc.)
On n'échappe pas non plus à la tentative de vitriol ratée dans les dialogues ou les situations. On croit apercevoir une vraie lumière sur les rapports conjugaux et les relations hommes/femmes, mais ça reste un éclairage soft.
On a donc une lecture facile mais un peu longue puisque les descriptions n'enrichissent pas le récit pour autant.
On peut donc sortir ce livre de sa PAL avec un soupir de contentement : ça c'est fait, et on n'y reviendra pas forcément, si encore on s'en souvient

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