de Jennifer Egan
Que de mal pour finir ce livre... il m'a fallu quatre soirées, autant dire une éternité. Et une éternité à s'arracher les cheveux pour s'accrocher, page après page, en se disant qu'il avait plu, et beaucoup plu ce livre...
mais pourquoi, tiens ?
Alors oui, la construction typique du roman à l'américaine : excessivement construit, calculé, maîtrisé dans l'architecture, et dans la livraison en chorale, est une sorte de prouesse technique.
Et effectivement le changement de style ou presque pour chaque personnage est impressionnant mais pas au point déjà de cacher les maladresses quand l'auteur emprunte certains genres. Bon.
Mais ensuite ?
Que fait-on de cette virtuosité ?
Pas grand chose. Une histoire dont on ne voit jamais la fin. Des personnages qui se croisent d'époques en époques, et qu'on attend et s'attend à trouver. Des historiettes peu glorieuses dont on rêve ce que d'autres américains en auraient fait.
Des nombrils et des egos sur lesquels on achoppe au lieu d'accrocher.
Et une fin qui laisse pantois. Ah ? Tout ça pour... pour quoi déjà ?
Ouf, il est fini, et sorti de ma PAL
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